L'Autre Laurentides

Récit no. 14

Ferme-Neuve

Taquiner au paradis des lacs

Aller à la pêche, ça ne se limite pas à taquiner le poisson, c’est un réel mode de vie! Il faut quand même avoir le feu pour se lever à 4h du matin, non? Pour Robin, la pêche ça a d’abord été un moment privilégié avec son père, ses six frères et sœurs, puis avec sa femme, ses deux filles et même ses «chums». Qui a dit que la pêche devait se faire dans le silence? Pour le pêcheur aguerri, c’est l’occasion de faire du social… et de la jasette, il en a! Bienvenue à Ferme-Neuve et ses environs : le paradis des lacs.

Les récits de L’Autre Laurentides ont pour intention de vous faire vivre un quotidien qui pourrait être le vôtre. Une mosaïque multimédia qui, on l’espère, nourrira votre curiosité.

De père en fils

 

L’histoire de pêche qui a traversé les décennies de Robin en est d’abord une de famille. Ça a toujours fait partie de sa vie. Il faut dire qu’il est né à Ferme-Neuve et qu’ici, tu n’as pas besoin d’aller bien loin pour pouvoir en faire. Quand on dit qu’il y a plus de 4000 lacs dans L’Autre Laurentides, on peut s’imaginer qu’il y en a toujours eu un puis un autre tout près de chez lui. Même si certains ne sont pas exploités, la pêche est une activité aussi accessible que d’aller se chercher des bonbons au dépanneur. Très jeune, il se souvient qu’il allait souvent pêcher avec son père et avec quelques-uns de ses frères et sœurs en alternance. Quand on est sept enfants, il faut parfois attendre son tour. La piqûre lui vient donc du paternel. Même s’il lui a appris à taquiner la truite comme un champion, on s’entend que les trucs de l’époque  sont désuets depuis belle lurette. Il faut dire qu’à ses débuts, aller à la pêche ça impliquait aussi… de fabriquer sa canne!

 

C’était ça pêcher…

Robin ramenait ses poissons sur une branche (ô yâble la glacière), puis sa mère les cuisinait avec amour. Manger local, c’était déjà in dans les années 1970.

Encore aujourd’hui, il pêche la truite et le doré avec sa fratrie et parfois même avec sa mère de 83 ans. Et paraît-il, les poissons sont bien mieux de mordre parce que sinon ils vont se le faire dire. Ça ne marchera pas comme ça. Oh que non!

L’art d’être toujours prêt

Avec les années, Robin s’est équipé pour la peine : il a son bateau, son sonore, son coffre à pêche bien fourni et 50 ans de pratique derrière la cravate! Lorsqu’il est question de ça d’ailleurs, c’est un méthodique. Son matériel est toujours prêt : pas question de manquer une belle opportunité d’aller lancer sa ligne à l’eau. Quand tu habites une région où il y a autant de lacs et de rivières, tu VEUX aller caster une couple d’heures en finissant de travailler. Ce n’est pas seulement une affaire de fin de semaine.

 

«Ici, t’as pas besoin de te préparer 3 jours d’avance pour aller à la pêche!»

 

D’ailleurs, lorsqu’il est question de pêche, Robin préfère être mobile. Il ne va pas toujours au même endroit. Il a ses spots: certains où il va le matin, d’autres en fin de journée, certains plus au printemps, d’autres pendant l’été… c’est l’expérience qui parle! Il accroche son bateau à son camion et il part à l’aventure.

 

Faire du social

 

Pour Robin, la pêche c’est aussi une belle occasion de faire du social. Au grand damne de ses filles parfois d’ailleurs! Quel beau prétexte pour jaser avec son monde, profiter de l’extérieur et prendre une petite bière… (tous les pêcheurs vous le diront : ça va avec). Il pêche parfois seul (se lever à 4h du matin, ce n’est pas pour tout le monde), mais c’est surtout une activité qu’il pratique en famille ou entre amis.

D’ailleurs, ça ne date pas d’hier, qu’ils traînent ses deux filles avec lui. Déjà à 5-6 ans, elles étaient converties. Quand elles étaient tannées de lancer leur ligne à l’eau, il n’y en avait pas de problème : un fond de la chaloupe + une couverture = un cocon de rêve pour faire la sieste! Aujourd’hui, elles n’ont plus besoin de distractions, les deux trentenaires viennent encore pêcher avec leurs parents de temps à autre, parce qu’elles adorent ça. Une belle tradition familiale qui se passe de génération en génération.

Une journée de pêche parfaite, selon Robin, ça prend :

 

  • Du monde avec qui tu peux avoir du plaisir (et jaser, on s’entend!)
  • La température idéale (pas trop chaud)
  • 2 runs de pêche (en avant-midi et en après-midi)
  • Du poisson en masse
  • Un bon souper en gang avec une bouteille de vin
  • Un pot de 5$ pour pimenter la compétition – celui qui fait la plus grosse prise remporte la cagnotte
  • Des histoires de pêche, toujours un peu tirées par les cheveux, parce que c’est aussi ça aller à la pêche

Un poêlon et du beurre

S’il y a une chose que Robin sait, c’est que la meilleure façon de cuisiner les prises du jour, que ça soit la truite, le doré ou même la barbotte, c’est dans un poêlon et du beurre! C’est comme ça que sa mère les cuisinait et c’est comme ça qu’il les cuisine encore aujourd’hui. Que ce soit à la tombée du jour ou en shorelunch le midi, le repas de pêche est toujours un moment rassembleur pour se compter des histoires de pêche, partager ses nouveaux spots, se rappeler la fois que… autour d’un bon verre de vin.

 

«Quand on est à la pêche, c’est rare qu’on va penser à nos problèmes.»

 

Si tu es encore à la recherche d’une activité pour te vider la tête, sache que tout ce temps c’était peut-être de la pêche dont tu rêvais! Ne désespère pas, tu pourrais toi aussi vivre des moments de grâce comme ceux de Robin dans L’Autre Laurentides, en découvrant tes propres spots de pêche; là où tu peux aller caster après la job, en solo, entre amis ou en famille. Penses-y!

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