L'Autre Laurentides

Récit no. 10

Notre-Dame-du-Laus

Une nature à l’état brut

Jérémie, c’est un amateur de plein air; un gars de canot-camping qui a découvert les joies de la nature sauvage à l’adolescence. Dans ce temps-là, c’était du côté de l’Outaouais qu’il profitait du Réservoir du Poisson Blanc, comme il vient de Gatineau. De fil en aiguille, un contact, un entre-deux universitaire et une opportunité unique, soit celle de prendre part aux balbutiements de ce qui allait devenir le Parc régional du Poisson Blanc (du côté des Hautes-Laurentides cette fois), l’ont amené à faire le saut à Notre-Dame-du-Laus. C’est maintenant lui, 15 ans plus tard, le directeur de l’organisme à but non lucratif qui gère le parc. À travers son expérience, il nous fait découvrir une nature à l’état brut; celle qu’on préfère garder… au naturel.

Les récits de L’Autre Laurentides ont pour intention de vous faire vivre un quotidien qui pourrait être le vôtre. Une mosaïque multimédia qui, on l’espère, nourrira votre curiosité.

Quand les astres sont alignés

 

Dans L’Autre Laurentides, il y a trois parcs régionaux. Trois parcs qui ont chacun leur couleur, leurs attraits, leur clientèle : leur personnalité. D’après les échos entre les branches, il pourrait y en avoir même un 4e à venir…!

 

Jérémie, lui, le parc qu’il connaît bien est celui du Poisson Blanc. Au début des années 2000, il a participé au nettoyage des berges des îles du réservoir… Deux tonnes de déchets plus tard, on était ailleurs. Ce qui est intéressant avec Jérémie, c’est qu’il a vécu, de près et de loin, l’avancement du projet.

 

Est-ce que c’est compliqué créer un parc régional? Selon son expérience, « c’est assez complexe ». Ça prend plusieurs éléments comme :

  • Du temps (ça peut être long)
  • Un territoire intéressant et propice
  • Des gens qui s’entendent à tous les niveaux (municipalité(s), MRC, ministères… alouette!)
  • Des ressources pour s’en occuper
  • Une mobilisation de la communauté

Si tu as tout ça et qu’en plus les astres sont alignés, là ça augure bien! Mais… parfois les astres se désalignent et il faut les réaligner. Ça vaut la peine de « bûcher fort » (au sens figuré), pour démocratiser l’accès au territoire, pour en faire bénéficier la communauté, la région… le monde!

« Les gens sont fiers de ce qu’ils ont ici. »

Quand Jérémie parle des forêts des Hautes-Laurentides, il n’y en n’a pas de plus belles. Caryer, cerisier, pin, pruche, il y a une grande diversité de la flore, mais aussi de la faune. Quand les gens viennent visiter les parcs régionaux du coin, selon lui, c’est d’abord pour vivre une expérience authentique en nature. Au Poisson Blanc, ils ont une philosophie très minimaliste et c’est l’expérience sauvage qui prime (avec des petits extra écotouristiques qui rendent le séjour juste plus agréable… on serait fou de se passer d’une livraison de glace ou de bois sur son île déserte).

Nature brute

Ça a l’air drôle à dire, mais c’est comme en cuisine dans le fond, les plus grands chefs vous le diront : «il ne faut pas dénaturer le produit ». C’est la même chose pour la nature. On est tellement occupé à embellir notre quotidien à grand coup de filtres, qu’on peut vite oublier comment le brut c’est beau. Jérémie et son équipe essaient de minimiser la pollution visuelle, tout en ayant un site fonctionnel.  Ça n’empêche pas de pouvoir en profiter en canot à 2, 3 ou 4 bancs, en kayak solo ou en tandem, en surf à pagaie rigide ou d’expédition… en randonnée dans les sentiers ou sur les parois d’escalade. C’est pas parce que c’est naturel que c’est plate!

Crédit:  Caleb Gingras

Le guide du bon « campeur »

Quoi qu’il en soit, si tu te laisses tenter par un saut en nature, tu dois t’acclimater au beat du bois. D’ailleurs, si tu songes à venir faire ton tour, la gang du Poisson Blanc propose un « guide du bon campeur » très complet (avec des petites cases à cocher pour ne rien oublier – le rêve, quoi!) pour faire de toi un visiteur d’exception. Un genre de pense-bête utile pour le corps et l’esprit.

 

L’air de rien, en le feuilletant, ce qui est frappant, c’est que les grands enlignements du guide s’appliquent aussi merveilleusement à une escapade n’importe où dans L’Autre Laurentides. La preuve :

1. Arrive bien équipé et préparé convenablement

On pourrait aussi résumer ça à : Enfiles une bonne paire de chaussures et sois ouvert à vivre une immersion. Ici, tu as l’opportunité, si tu veux, de faire des activités caractéristiques du territoire et t’imprégner du mode de vie du coin. Tu peux ne faire qu’un avec la nature laurentienne.

 

C’est ça!

2. Agis respectueusement envers la nature qu’il vient utiliser

Ici, la nature est belle, fournie, diversifiée. Quand Jérémie parle de la géomorphologie du Poisson Blanc, il sait clairement ce qui la distingue de ce qu’on voit ailleurs. Ferme tes yeux et projette-toi dans son univers… son spot!

Ça a l’air de ça!

Crédit: Antoine Caron Cabana

Il y a aussi des caps de roches à escalader, de grands plans d’eau à naviguer, des îles à accoster, des belvédères à atteindre. L’Autre Laurentides, s’étend sur plus de 16 000 kilomètres carrés. Il y a autant de réalités, comme celle de Jérémie, qu’il y a d’habitants… ou même de visiteurs.

 

Maintenant que tu as vu la sienne, que tu l’as vécu, tu comprends sûrement mieux son désir de garder la nature à l’état brut… et propre (rappelle-toi, deux tonnes de déchets…!). Si on veut que ça continue d’avoir l’air de ça, il faut lui faire attention.

 

3. Agis respectueusement envers les autres visiteurs

 

De la place, il y en a masse. Pour tout le monde, pour tous les projets. Et pas question de se piler sur les pieds. C’est important de respecter autrui (autant les gens de la place que ceux qui sont de passage) … et qui sait, les visiteurs d’aujourd’hui pourraient même devenir tes voisins de demain…

Crédit: Antoine Caron Cabana

4. Agis respectueusement lorsqu’il est temps de partir

 

Pourquoi partir quand tu peux faire de cette nature sauvage ton paradis intime au quotidien? Avec trois parcs régionaux, pas besoin d’aller bien loin, quand on habite ici, pour s’évader dans un canot ou sur une paroi d’escalade, dormir sur une île à l’état sauvage ou dans un microrefuge.

Soit le héros de ton escapade, qu’elle soit de courte ou longue durée, en étant un «humain» d’exception, dans L’Autre Laurentides.

Ah oui, et si le guide t’intéresse, le voici!

L'Autre Laurentides

Un territoire dont tu
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