L'Autre Laurentides
Crédit : Carole Ann

Article no. 06

Alison St-Cyr Nadeau

De lacs et de rivières, et après ?

par Alison St-Cyr Nadeau

 

Lauriermontoise d’adoption, je me sens bien plus chez moi ici que nulle part ailleurs. J’aime bien ce qui est simple et j’aime penser que les gens prennent les meilleures décisions au moment où ils les prennent, selon leurs connaissances et les contraintes qu’ils vivent. Quand ça va mal, je repense aux paroles de la chanson Nos histoires du groupe Les Chiens de Ruelles : « Pis j’vais me réveiller demain, le soleil d’in dents, pis j’vais continuer pareil, comme une voile qui se laisse aller par le vent ». Ma présentation est peut-être un peu chaotique, mais je trouve que ça me représente quand même bien!

Les blogues de L’Autre Laurentides ont été créés par nos résident.e.s. Laisse-toi charmer par leurs mots, leur voix et/ou leurs images; c’est l’occasion de découvrir cette région qu’ils.elles affectionnent à travers leur cœur, tes yeux et tes oreilles.

 

L’Autre Laurentides, ma terre d’accueil. Ça fait maintenant 18 ans que je vis ici et je m’émerveille encore de notre beau territoire. Ma vue préférée, c’est quand tu es sur la route 117 direction sud, en haut de la côte de pierre. Pendant un bref instant, il y a une vue panoramique sur des lacs et de la forêt. Ça me rappelle comment c’est beau ici et comment on a tendance à l’oublier. Bien que ce soit un plus, ce n’est pas vraiment ça qui a fait que je suis restée ici.

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas vraiment une fille des bois. On ne se mentira pas, je ne chasse pas, je ne pêche pas et je n’aime même pas tant que ça faire du camping. Drôle d’idée d’habiter en région, hein? C’est pour ça que je ne te parlerai pas de paysages ou d’activités extérieures (d’autres le font déjà bien mieux que moi d’ailleurs!).

Moi ce que j’aime, ce sont les gens. Ici, c’est simple, tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un… Et c’est d’ailleurs toujours avec un rire que je réponds quand on me demande « t’es une p’tite qui toi? » ou encore « c’est qui tes parents? ». Parce qu’on fait ça ici, trouver des liens avec les gens qu’on rencontre. Pis je trouve ça beau! C’est comme une tentative de se connecter, de se rattacher aux personnes qu’on croise par des connaissances qu’on aurait en commun. Désolé monsieur, on ne pourra pas se trouver en commun un lointain cousin de la fesse gauche!

Ici, j’ai rencontré des gens qui venaient de différents endroits. Certains qui sont nés ici, d’autres qui ont décidé de se poser les pieds pour un instant, d’autre qui ont, comme moi, adopté la région. Des enfants, des adultes, des travailleurs, des invisibles*.

Ici, on se soucie de l’humain. Juste à voir aller n’importe quel travailleur d’un des nombreux organismes communautaires de la région, ou encore Pierre, notre travailleur de rue, qui connaît tout le monde et que tout le monde connaît en est la preuve. On a des gens formidables qui donnent à leur prochain sans rien demander en retour. Pis le plus beau c’est que ce sont réellement de belles personnes, dans leur entièreté. Comment je sais ça ? Ben vois-tu, je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un…

Ici, on compte, tu comptes. Pis y’a de la place pour tout le monde. Ce n’est pas compliqué, c’est tellement grand ici, je ne peux pas croire que tu ne trouveras pas ton coin! Et tes nouvelles idées, on a de la place pour elles aussi! Il y a du potentiel à développer. C’est petit, oui, mais justement, tout est à bâtir.

Ça peut avoir l’air difficile parfois, de s’intégrer ici, parce qu’on dirait que tout le monde a déjà ses repères et ses bases, mais suffit de trouver une personne, d’aller dans un événement, pis c’est là que tu vas voir qu’on est beaucoup à s’être intégré dans cette belle toile d’araignée de liens et de connaissances. Donc que ça se fait et toi aussi tu peux le faire.

Tu vas te rendre compte que finalement tu vas devenir ami avec ton barbier, la caissière au dépanneur du coin, ton conseiller de banque. Et toi aussi tu vas connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un… Si ce n’est pas beau ça!

Moi ce que j’aime, c’est l’humain, pis ici j’en ai beaucoup à aimer. Pis si tu trouves ça dur un soir, ben appelle-moi, on ira prendre un verre pis on jasera. Pis tu sais quoi? À partir de ce moment-là, tu vas connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un…

* Les Invisibles. Pourquoi je t’en parle? Parce que toutes les photos que j’ai mises proviennent de leur évènement, soit le Festival des Invisibles. Ça pour moi, c’était vraiment quelque chose qui a m’a marqué. Les Invisibles, ceux qu’on ne voit pas ou ceux qu’on ne veut pas voir, mis de l’avant dans un évènement d’envergure. Je trouvais que c’était vraiment la parfaite représentation de ce que j’essaie de dire.

Merci à Carole Anne Pilon (Clichés & Atelier) de m’avoir permis d’utiliser ses photos de l’évènement!

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