L'Autre Laurentides

Article no. 10

Élizabeth Bellerive

Là où se trouve la maison

par Élizabeth Bellerive

 

Je suis Elizabeth, nouvellement arrivante dans la région. Travaillant dans le communautaire, j’aime dire qu’on rend les gens heureux. Qu’on crée du bonheur. Tout comme L’Autre Laurentides l’a fait quand j’ai décidé de m’installer. Pour moi c’est ça L’Autre Laurentides, du monde heureux, tout plein de bonheur.

Les blogues de L’Autre Laurentides ont été créés par nos résident.e.s. Laisse-toi charmer par leurs mots, leur voix et/ou leurs images; c’est l’occasion de découvrir cette région qu’ils.elles affectionnent à travers leur cœur, tes yeux et tes oreilles.

J’ai longtemps cherché qui j’étais.
Un jour, j’ai réalisé je n’étais pas faite pour être dans l’environnement dans lequel j’évoluais.
Voilà pourquoi je n’arrivais pas à me trouver entre le bruit et le béton, pas loin de la métropole.
Vivre en ville n’était peut-être pas la place où je pourrais être moi-même.

J’étais fait pour respirer le grand air du nord, me promener en forêt et monter en haut des montagnes pour me sentir vivante devant la beauté brute de la nature.
J’ai ainsi décidé de quitter mon cocon, oublier le moule dans lequel j’avais essayé d’entrer depuis longtemps et j’ai posé ma valise en quelque part sur la 117, là où on m’attendait.

Et c’est dans les Hautes-Laurentides que j’ai enfin trouvé mon phare.
C’est dans un grand village comme ici, que j’ai réussi à combler le vide qui m’habitait.
Vivre ici, c’est autre chose.
On se sent ailleurs en même temps de se sentir chez soi, on est étranger tout en étant habitant.
Mais on fait notre place.
On « construit » notre petite maison.

Ici on vit au gré des saisons.
Les matins d’étés on se laisse porter par le soleil qui perce la brume le long de la lièvre.
Les soirées d’automne on regarde la montagne du Diable changer de couleur, se mettre belle avant de perdre ses feuilles.
Les journées d’hiver, on sort dehors même si le vent nous glace le visage, les joues toutes rouge.
Et les fins d’après-midi de printemps, on profite des journées qui rallongent et du ciel couleur pastel.

Quand je marche sur la Madone, je vois les commerces qui ont vu les époques et les années.
J’arrive à me sentir 20, 30, si ce n’est pas 50 ans en arrière, quand tout était différent, mais quand tout était pareil à la fois.
Parce que c’est ça Mont-Laurier, ça vit dans le présent, mais ça garde l’histoire.
On arrive à vivre à travers les chapitres qui ont été écrit, il a longtemps.

Pour moi L’Autre Laurentides, c’est toujours sur un beat de party de famille.
C’est chaleureux, c’est accueillant, c’est rempli d’histoires et de souvenirs.
Le monde se connait depuis tellement-longtemps-vient-qu’on-compte-plus-les-années tsé.
Mais malgré tout ça, t’es accueilli dans la famille et on te trouve une place.

 

Vous comprendrez donc que vivre pour soi n’est pas un terme existant dans le p’tit dictionnaire de région.
Et il n’a rien de mieux que ça.
De se sentir entouré et soutenu par du monde qui vienne d’ici et d’ailleurs.
De se sentir compris et encouragé par des gens qui ont des projets plein la tête.
De se sentir écouter et entendu.
De sentir qu’on fait partie du groupe.

Tu es accueilli dans la communauté, la petite ville tricotée-serrée.
Le point sur la carte que les gens ont de la difficulté à trouver.
Juste avant le parc pour s’en aller en Abitibi, mais pas trop loin de l’Outaouais non plus.
Mais L’Autre Laurentides, ça se trouve quand tu réponds à l’appel de région.
La cartographie du cœur, de l’appartenance.

L’Autre Laurentides m’a tendu la main vers des espaces montagneux sciés par des rivières et des rapides.
J’ai répondu à son appel pour me déposer dans une ville entourée d’une forêt qui fait croire en la magie.

Vivre dans les Hautes-Laurentides, c’est presque comme vivre dans un autre espace-temps.

Voilà pourquoi je suis L’Autre Laurentides.

L'Autre Laurentides

Un territoire dont tu
pourrais être le héros

Poursuis l'aventure

Appuie ici

Curieux. Débrouillard.
Tourné vers l’aventure?
Contacte-nous!

N’hésite pas à entrer en communication avec la MRC Antoine-labelle pour en savoir plus sur L’Autre Laurentides

Infolettre